Une présence macabre « noircissait » les alentours d'un établissement scolaire du primaire, au quartier « Banco », à Abobo. Il s'agissait précisément du corps sans vie d'un gaillard d'une trentaine d'années.
Nous sommes, en effet, le 5 juin 2019, quand selon nos sources, le président des jeunes du quartier alerte la police. Il signifie aux agents des forces de l'ordre, la présence d'un corps sans vie. Une présence qu'il situe exactement derrière les locaux d'une école primaire dénommée « Les anges noirs ».
Plus tard, il est environ 21h, quand les éléments de la police arrivent sur place, aux fins de procéder au constat d'usage. Sur les lieux, ils découvrent effectivement le cadavre.
Mais celui-ci n'est vraiment pas dans un bon état. Cet état laisse clairement voir que l'on n'a pas affaire à une mort naturelle. L'individu a tout simplement été « zigouillé », mais pas à l'arme à feu. Les blessures qu'il présente quasiment sur tout le corps, laissent plutôt percevoir qu'il a été battu de façon violente, à l'aide d'objets contondants jusqu'à ce que survienne sa mort.
Comme clairement voulu par ses bourreaux qui n'entendaient lui accorder aucun sursis. Il fallait plutôt l'expédier ad pâtres et c'est tout ce qu'il mérite et pas moins.
Mais qui est-il et que lui est-il arrivé exactement? C'est bien d'abord ce que veulent savoir les policiers dès l’ouverture de leur enquête. On apprend alors de certains riverains, que le défunt se nomme Ibrahim Diomandé, et qu'il est âgé au moins de 35 ans.
Mais à cet âge-là, avancent toujours nos sources, ce garçon est loin d'être sage. C'est un bandit qui, jusque –là, faisait sa loi, quand ce jour-là enfin, des victimes à lui, se dressent contre sa personne. Chopé ainsi, il est violemment mis à mort.
Le corps plus tard débarrassé des lieux par les services des pompes funèbres qui le transfèrent à la morgue, une enquête policière est en cours, pour tout comprendre
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